Déchets métalliques
Les métaux sont facilement identifiables et recyclables. Leur mise en décharge, telle qu'elle se pratique pour une partie des déchets ménagers, constitue un gaspillage économique facilement évitable.
Les déchets de métaux ferreux sont divisés en 3 grandes catégories :
- les chutes propres de la sidérurgie qui sont quasi intégralement recyclées au sein même de l'usine qui les a produites ;
- les chutes des usines de transformation ;
- la ferraille de récupération provenant des objets mis au rebut ou destinés à l'abandon : épaves automobiles, électroménager, divers matériels métalliques collectés en déchetterie, ...
Les déchets de métaux non ferreux comprennent tous les autres métaux. Ils sont issus :
- des chutes « neuves » de fabrication ou de transformation ;
- des matériels usagés, notamment les matériels électriques ;
- des composés métalliques destinés à être traités pour en extraire le contenu valorisable.
En 2008, la production française de métaux « neufs » a été assurée par la valorisation des déchets de ces mêmes métaux à une hauteur de l’ordre de 45 % (23 % pour le cuivre, 45 % pour les métaux ferreux et l’aluminium et 81 % pour le plomb).
Compte tenu de la permanence de la valeur économique de ces matières premières secondaires et de l’existence d’opérateurs de négoce, la sortie du statut de déchets (non dangereux) d’une partie d’entre elles est envisageable à terme.
En région Centre, 3 entreprises assurent le broyage et la séparation des métaux issus des produits en fin de vie tels que les voitures et l’électroménager hors d’usage : Bartin Recycling (18), J. MENUT (37) et REVIVAL (41).
Une quatrième assure la transformation de déchets d’alliages d’aluminium en lingots utilisables par les fonderies et tréfileurs d’alliages d’aluminium: Loiret Affinage (45).
Les métaux « rares » utilisés « massivement » dans des applications récentes (TIC, électrotechnique, …) ou à venir deviennent un enjeu économique significatif pour le maintien de certaines activités « stratégiques ».