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Lisiers et fumiers

Fumiers : Ce groupe comprend exclusivement les fumiers qui ne sont pas utilisés directement comme engrais.
Il comprend 3 sous-classes:

  • fumier de bovins,
  • fumier de cheval,
  • fumier de volaille.

Lisiers : Ce groupe comprend exclusivement les lisiers qui ne sont pas utilisés directement comme engrais.
Ces sous-produits sont des déjections animales produites par les installations d’élevage, riches en matières organiques et en éléments fertilisants.
Les fumiers et lisiers sont des engrais naturels de bonne valeur, à condition qu’ils puissent être absorbés par les parcelles cultivées.

Quelles sont les filières de traitement des fumiers et lisiers ?

Plusieurs possibilités de traitement sont possibles :

L’épandage

Il s’agit d’une utilisation raisonnée des fumiers et lisiers en agriculture par épandage direct ou après compostage, accompagnée d’un suivi agronomique rigoureux.

Le co-compostage

Cette technique consiste à composter un mélange de produits organiques de différentes natures et provenances (effluents d’élevage et végétaux de jardin).
Le produit final est plus stable que le fumier initial ou la moyenne des déchets initiaux, et peut être valorisé agronomiquement.

La méthanisation

La méthanisation consiste à dégrader des déchets organiques en l’absence d’oxygène. Elle permet de générer du biogaz, qui peut être utilisé pour la production d’énergie. En outre, le digestat (le résidu de l’opération) a une valeur agronomique intéressante et peut être épandu.
Ces procédés, réalisés sur le site même de production des effluents, impliquent :

  • une mise aux normes réglementaires des bâtiments d’élevage et l’application de la directive européenne de 1991 relative aux nitrates et qui contraint les exploitants à s’équiper de matériel de traitement autonome de leurs déjections. En outre, la mise en place de plans d’épandage coordonnés pour les installations soumises au régime ICPE oblige les éleveurs à modifier la gestion des effluents bruts ou transformés après un traitement ;
  • une désodorisation des lisiers préalablement à leur épandage afin d’éviter les conflits environnementaux locaux et de voisinage ;
  • la sensibilisation croissante des agriculteurs aux énergies nouvelles et renouvelables.